Be Api et Wanaka, nouveaux partenaires au service de la fertilisation azotée
Lors du salon Openfield, organisé par Bioline by InVivo mardi 13 juin, à Milly-la-Forêt (Essonne), Be Api et Wanaka ont annoncé leur nouveau partenariat, pour une durée de trois ans, concernant la modulation et le pilotage de la nutrition azotée du blé, de l’orge et du colza.
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Dès l’automne prochain, Be Api, spécialiste de l’agriculture de précision intra-parcellaire au sein de Bioline by InVivo, et Wanaka, concepteur d’outils d’aide à la décision, proposeront à la distribution agricole une solution complète de pilotage de la fertilisation azotée.
« Couvrir la plupart de la distribution »
Les cartes de potentiel de sols fournies par Be Api et les cartes de développement végétatif des plantes via l’imagerie satellitaire seront couplées pour affiner le pilotage de la fertilisation azotée sur blé, orge et colza, voire pour moduler précisément les apports. « Cette solution se base sur un seul outil de commande et un seul fournisseur de carte de télédétection », précisent les partenaires.
« La complémentarité de nos clients nous permettra de couvrir la plupart des acteurs de la distribution agricole, entraînant in fine la démocratisation de ces nouvelles pratiques auprès des agriculteurs », estime Timothée Barbier, président de Wanaka qui est référencé auprès de 102 distributeurs en France.
Test grandeur nature
Sur la plateforme d’essais Openfield, orientée sur la troisième voie de l’agriculture, le couplage des deux cartes a été testé cette année sur une parcelle de blé. « Il montre l’intérêt d’interpréter les cartes de diagnostic de plantes en fonction de l’hétérogénéité intra-parcellaire des sols au sein d’une même parcelle, explique Valentin Bruel, ingénieur conseil Be Api, référencé auprès de 28 distributeurs. En associant les données liées au potentiel du sol et celles liées au développement végétatif, une dose moyenne de 170 unités d’azote a été apportée avec une variation, selon les zones de la parcelle, de 113 à 205 unités, quasiment du simple au double. Au départ, la dose prévisionnelle s’établissait entre 135 et 185 unités, pour une moyenne à 160. »
Dans le détail, un premier apport de 40 unités non modulé a été réalisé le 10 février dernier. Le 17 mars, un deuxième apport, de 55 à 100 unités, a été apporté selon les potentiels de sol de la parcelle. Un dernier apport, de 18 à 65 unités, a été réalisé le 27 avril selon la carte d’indice de végétation de fin de cycle. Reste à attendre la récolte pour observer l’effet de cette modulation sur le rendement.
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